Est-ce que tu peux te présenter ?

Je suis Ismaël NOMBRE, économiste gestionnaire, j’ai rejoins Terre & Humanisme en Janvier 2024 en tant que Chargé de projet dans un premier temps au Burkina Faso pour trois mois puis au Togo dans un second temps dans le cadre d’un Volontariat de Solidarité Internationale.

 

 

 

 

 

 

En quoi consiste ton rôle au sein de l’association ?
J’ai été recruté au sein du Pôle Solidarité International pour accompagner dans un premier temps l’équipe de l’antenne du Burkina Faso à la bonne mise en œuvre des Programmes de Terre & Humanisme et au bon fonctionnement de l’antenne. Cela, à travers la coordination de l’équipe de l’antenne, l’accompagnement à la bonne gestion administrative et financière de l’antenne, la planification, l’organisation, le suivi de la mise en œuvre, le suivi-évaluation et le reporting pour les activités menées par T&H auprès de ses partenaires ou mises en œuvre par les partenaires de T&H au Burkina Faso.
Au Togo mon rôle consiste à assurer la représentation de T&H au niveau national, et à appuyer le Réseau National des Acteurs de l’Agroécologie du Togo, partenaire de Terre et Humanisme, dans la mise en œuvre du projet PASAAO 3 cofinancé par l’AFD le RIFAR et le CFSI. Il s’agira d’appuyer le RéNAAT dans toutes les tâches de gestion de projet : planification des activités, suivi de la bonne réalisation, suivi comptable, reporting, appui formation, recherche de partenaires…

Comment as-tu découvert Terre & Humanise ?
Engagé dans les initiatives de conservation et de gestion durable des ressources naturelles depuis ma tendre enfance, j’ai fait mes premiers pas au sein d’une association locale de préservation et restauration des écosystèmes naturelles. C’est ainsi que j’ai été captivé par les pratiques agroécologiques qui se révèlent être les seules alternatives en termes de pratiques de production durable. Mon intérêt pour l’agroécologie n’a plus tari depuis lors. J’ai eu vent de l’existence de T&H pour la première fois au cours d’une visite commentée organisée par le ROPPA sur la ferme pédagogique d’un des partenaires historiques de T&H. Quelques temps plus tard, j’ai découvert en ligne des guides et manuels pédagogiques de pratiques agroécologiques produits par T&H ce qui a alimenté d’avantage mon intérêt pour l’association et depuis lors je suis régulièrement les actions de l’association à travers sa page web.

 

Qu’est ce qui te plait dans ton métier ?
Œuvrant à travers la mise en œuvre de projets et programmes pour l’amélioration durable des conditions de vie des communautés vulnérables, j’ai toujours apprécié être au contact direct des communautés et évolué dans un milieu multiculturel. En tant que gestionnaire de projet de développement je ressent une grande fierté à impacter positivement le niveau de vie des personnes que j’ai le plaisir de rencontrer et côtoyer.

 

Un moment pépite à nous raconter ?

Dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet d’accroissement de la résilience des communautés vivant à la périphérie du complexe écologique PONASI. J’ai conduit des actions de renforcement des capacités de transformation d’une coopérative féminine de productrices et étuveuses de riz. Les ressources disponibles ont permis d’acquérir et installer une décortiqueuse de riz. Les effets induits par cette acquisition sont allés au-delà de nos attentes.
La coopérative a, dans un premier temps réussi à augmenter sa capacité de fourniture de riz local étuvée blanchi qui était de 8 tonnes/campagne à 85 tonnes/campagne.
Une plus-value considérable occasionnée par la transformation au niveau local. Cette augmentation de la fourniture de riz local étuvé a éveillé un intérêt des autorités locale qui a abouti à la signature d’une convention entre une Commune et la coopérative de femmes pour la fourniture des cantines scolaires en riz local étuvé blanchi pour une quantité annuelle de 75 tonnes sur trois ans. Ainsi les parents produisent et transforment du riz de qualité qui est consommé par enfants à l’école.
Grace à cette action, une économie est développée autour du riz permettant de valoriser la production locale au niveau local et des initiatives d’accompagnement ont émergé sous forme d’appuis à une production plus saine et plus respectueuse de l’environnement en renforçant les capacités de productions suivant les principes agroécologiques.
La structure a obtenu une reconnaissance de la part des plus hautes autorités à travers une médaille d’honneur des collectivités territoriales.

 

Et si tu étais un végétal ?
Le baobab (Adansonia digitata) est l’arbre le plus caractéristique d’Afrique avec ses branches ressemblant à des racines. La multiplicité de ses usages (alimentaire, médicinale…) en fait l’une des espèces les plus utiles du Sahel. Le baobab figure parmi les espèces fruitières de cueillette les plus appréciées par les populations sahélo-soudaniennes et la multiplicité de ses usages en fait l’une des espèces les plus utiles du Sahel. Partout en Afrique, les différentes parties du baobab racines, tronc, écorce, feuilles, pulpe, graines sont exploitées à des fins thérapeutiques, nutritionnelles et dans la pharmacopée traditionnelle africaine où le baobab entre dans la préparation de nombreux remèdes, tout particulièrement pour les problèmes digestifs mais aussi pour ses vertus anti-inflammatoires. En plus de toutes les utilisations déjà citées, le baobab possède une énorme valeur
culturelle, sociale et symbolique

 

Bienvenue à Ismaël au sein de notre association

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