Depuis 2017, le projet PASAAO vise l’amélioration de la souveraineté alimentaire et de la résilience des ménages ruraux via l’adoption de l’agroécologie par les paysans et paysannes soutenu.e.s par des organisations locales d’accompagnement diversifiées, autonomes et professionnelles, qui collaborent en réseau. En 2023 prend fin la seconde phase du projet (2020-2023) et commence une troisième phase (2023-2026) à cheval sur le Burkina Faso et le Togo. Cette dernière phase permettra de consolider et amplifier les impacts de l’agroécologie auprès des paysan.ne.s bénéficiaires, et de les étendre à de nouveaux bénéficiaires.
Les partenaires burkinabè ont finalisé les suivis des 94 animateurs endogènes en décembre dernier, formés entre 2011 et 2021 par leurs équipes.
Suivi de l’animateur Sayouba Belemgnegre par le RSE de l’association BNA, Ouagadougou.
Les dernières données sur les compétences en agroécologie des paysans accompagnés par les animateurs endogènes ont été collectées lors d’un atelier du 14 au 16 février derniers, accueilli sur la ferme Agroécologique de Réo, ferme-école de l’APAD Sanguié. Ces données seront compilées et comparées aux premières collectées en début de projet pour rendre compte de l’évolution des superficies cultivées en agroécologie, des compétences des paysans accompagnés, des difficultés rencontrées et des thématiques techniques à renforcer dans les années à venir pour améliorer leurs pratiques de l’agroécologie.
Collecte des données par les animateurs de l’APAD Sanguié et de BNA.
Du 24 au 27 février, 40 femmes membres de l’AIDMR de la zone de Betta ont été formées à la fabrication des foyers améliorés et les bassins de rétention d’eau dans la zone de Wayindi se terminent.
Construction des bassins de rétention d’eau, zone de Wayindi, AIDMR
Depuis 2017, le projet PASAAO est porté par Terre & Humanisme et mis en œuvre par ses partenaires en Afrique de l’Ouest : l’AIDMR, Béo-Nèeré Agroécologie, l’APAD Sanguié au Burkina Faso ; l’AREJ et le RéNAAT au Togo ; l’UAVES au Mali et l’ORAD au Bénin. Le projet est financé par l’Agence Française de Développement, la Coopération Monégasque, Maisons du Monde Foundation, Terre & Humanisme, le Conseil Départemental de l’Ardèche, et le groupe local Peuples Solidaires Région Lilloise ; qui ont renouvelé leur intérêt pour appuyer la prochaine et dernière phase qui démarre.