Un réseau de pratiques agrécologiques dans le monde arabe

Depuis 2018, Terre & Humanisme œuvre pour la formation d’animateurs en agroécologie dans plusieurs pays du monde arabe. Aujourd’hui, le réseau s’est agrandi et les animateurs se retrouvent une fois par an pour une semaine d’échange de pratiques, discussions thématiques, et visites de fermes sur le territoire local.

Du 20 au 28 mai 2023, le groupe d’animateurs s’est retrouvé en Egypte, à la ferme AL SORAT (à environ 40 minutes du Caire), accompagné d’Inès, notre chargée de projet « Agroécologie dans le monde arabe ».

Cette ferme accueille des animaux (chevaux, ânes, chèvres, vaches) et cultive des légumes en petite quantité. Elle est devenue lieu d’accueil pour l’association Nawaya qui œuvre pour l’émancipation des femmes rurales égyptiennes en leur donnant accès à une cuisine collective et en les mettant en lien avec des structures touristiques ou privées pour des repas traditionnels égyptiens.

Les 15 participants venus du Maroc, de Tunisie, d’Egypte, du Liban, et de Palestine ont des parcours différents et complémentaires. Ils sont agriculteurs, enseignants, fonctionnaires dans le secteur agricole, employés de coopératives… Tous œuvrent pour le développement de l’agroécologie sur leurs territoires en accompagnant des producteurs, en mettant en place des points de vente directe ou marchés, en sensibilisant dans les écoles… lls ont pu échanger sur des thématiques telles que « comment vivre d’une ferme en agroécologie », apprendre de nouvelles techniques de culture, et réfléchir ensemble au développement du réseau de l’agroécologie dans le monde arabe qui connaît un succès grandissant !

Ci-dessous : échange de pratiques dans une ferme

Des discussions thématiques :

Femmes cuisinières de l’association Nawaya, qui a cuisiné pour les participants toute la semaine :

Le groupe d’animateurs avec Inès (chargée de mission T&H) :

Remerciements à l’Agence Française de Développement, la fondation Comgest, la Fondation de France, le Fonds de Dotation Pierre Rabhi et le 1% pour la Planète sans qui cette rencontre n’aurait pu être organisée.