Stopper l’avancée du désert

Au Sénégal, 51 % de la population vit en milieu rural et l’agriculture demeure la principale source de revenus puisque le secteur agricole emploie les trois quarts de la population active. Largement dominée par des exploitations de très petite taille de type familial qui constituent la quasi-totalité des activités agricoles villageoises, l’agriculture sénégalaise ne parvient cependant pas à satisfaire les besoins de base. Le nombre de mal nourris s’est accru sur la décennie 1990-2000 atteignant près de 25 % de la population.

Essentiellement de type pluvial, la production est sujette à de fortes variations. Les terres sont soumises à d’intenses processus de salinisation, d’acidification et d’érosion ; les forêts à des défrichements anarchiques.

L’agroécologie permet de réhabiliter des terres fertiles et des écosystèmes diversifiés, nécessaires à la reconquête de la souveraineté alimentaire par les communautés locales. Consolider l’autonomie paysanne permet également de renforcer la société civile engagée contre l’accaparement de terres pour un agrobusiness prédateur.

Depuis 2007, Terre et Humanisme soutient l’association française « Agroécologie et Solidarité avec les Peuples du Sahel » (ASPS) et son programme “Reverdir le Sahel”.