Jérôme Henry, trésorier

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Jérôme et je suis trésorier de Terre & Humanisme depuis 5 ans. Je fais donc partie du Conseil d’Administration. J’ai un métier à coté de cet engagement, je travaille au Crédit Coopératif, je pilote la transformation digitale de la banque.

En quoi consiste ton rôle au sein de l’association ? 

J’habite loin de l’Ardèche, je mets donc ma priorité sur ma mission de Trésorier en lien avec Françoise, la présidente et Carine, consultante en gestion administrative et financière, dans le cadre de la commission Finances. Je consacre aussi du temps au comité Audit des risques, ainsi qu’à la stratégie générale de notre association.

Comment as-tu découvert Terre & Humanisme ? 

J’ai tout d’abord rencontré Josette Amor, une amie de Pierre Rabhi, en 2003 qui m’a présenté Pierre, ainsi que l’équipe de Terre & Humanisme, et j’ai eu un vrai coup de foudre !

J’ai toujours suivi de près l’association, avant même d’être dans le Conseil d’Administration. Je travaillais déjà pour le Crédit Coopératif, et je venais de créer la Gamme Agir, avec la carte et livret Agir. A ce moment-là, Terre & Humanisme était dans une situation comptable délicate, avec Josette, nous avons proposé au Crédit Coopératif de soutenir l’association à travers l’épargne et les dons Agir. Les taux d’épargne baissant, j’ai ensuite rejoint l’association pour les aider à diversifier les ressources en devenant trésorier et en tentant de faciliter cette transition.

Malheureusement, je n’ai encore jamais pu suivre de stage dans notre association, j’espère que j’en aurais la possibilité un jour !

Qu’est-ce qui te plaît dans ton investissement pour Terre & Humanisme ? 

Je m’éclate avec Carine car on a la même vision de la gestion comptable, très fondée sur « on tente et on s’adapte », nous gardons l’œil sur le cap général, et pas juste sur les comptes quotidiens. Carine est une personne de grand talent.

J’ai aussi eu la chance d’initier la création du comité Éthique, au sein de l’association.

Je suis toujours très ému par l’approche des salariés vis-à-vis de sujets complexes et leur soif d’une pensée humaniste, même si parfois le chemin pris est moins rapide.

As-tu un moment pépite à nous raconter ? 

Je me souviens particulièrement du vote sur le comité Éthique lors d’une Assemblée Générale Extraordinaire, avec de vrais beaux débats avec nos adhérents.

J’ai également eu la chance de partir au Maroc au début du projet du CIPA – Carrefour des initiatives et des Pratiques Agro-écologiques… A ce moment-là, il n’y avait que la zone cultivée et une zone délimitée qui est devenue aujourd’hui le centre de formation.

Et si tu étais un végétal ?

Je serais un bouleau ! Parce que j’aime travailler, donc phonétiquement c’est un arbre qui me parle beaucoup. J’aime la couleur de son écorce, la façon dont il s’élance vers le ciel et en plus, sa sciure est super pour alléger un compost !