Léa Ostermann, chargée de communication

Bonjour, est-ce que tu peux te présenter ?

Je suis Léa, j’ai 29 ans, et je suis chargée de communication depuis le 1er janvier 2017 à Terre & Humanisme.
Je suis le bébé de l’équipe (la plus jeune !),  j’ai du mal à rester dans mon bureau donc j’aime bien sortir dehors le plus souvent possible, et n’ayez pas peur si vous me voyez prendre des photos de tout le monde dans les jardins, c’est pour donner envie à plein de monde de venir chez nous ! 😉

En quoi consiste ton rôle au sein de l’association ? 

Au départ, quand j’ai été embauchée, mon rôle était un soutien à ma collègue Caroline, qui était responsable communication, en parallèle de ma mission de finalisation d’un parcours pédagogique dans les jardins. J’avais un poste à temps partiel (24h par semaine), et j’avais peu d’expérience car c’était mon premier travail dans le domaine de la communication, à la suite de mes études.

Aujourd’hui, je pense avoir évolué dans mon poste, depuis le 1er janvier 2018 je suis passée en CDI et j’ai repris toutes les tâches de la communication, pour soulager Caroline qui avait deux casquettes : fundraising et communication.

Mon rôle c’est globalement de faire connaître notre chouette association au plus grand nombre, de donner envie aux gens de venir se former chez nous, de s’engager en soutenant l’asso, ou juste de venir nous rencontrer. Ça passe par des outils papier (flyers, dépliants, brochures…), des outils digitaux (site web, newsletter, mailings, réseaux sociaux, vidéos, photos), de l’évènementiel, de la coordination avec certains partenaires ou prestataires… etc ! Et bien sûr, du bouche-à-oreille parce que c’est hyper important, et que peut-être un jour, il n’y aura plus que ça… 😉

Je fais aussi partie du Jardin Intérieur depuis un an : ce groupe est composé de quatre salariés qui veillent au bien-être de tout le monde au travail… qui peuvent être amenés à gérer des conflits potentiels, des frustrations, des problèmes que l’on peut rencontrer. On se réunit une fois par semaine (parfois un peu moins), pour faire un point. On peut proposer à nos collègues des temps d’écoute si on sent qu’ils peuvent en avoir besoin, on peut aussi parfois être en lien avec le GRH (qui gère les ressources humaines) quand c’est un sujet plus délicat. On utilise les principes de la Communication Non-Violente autant que possible.

Comment as-tu découvert Terre & Humanisme ?

Je ne connaissais pas Terre & Humanisme avant d’arriver ici… d’ailleurs c’est un secret mais je n’ai jamais lu de livre de Pierre Rabhi !
J’ai été sensibilisée à l’écologie et à l’environnement depuis toute petite, car mon père travaillait déjà dans ce domaine. Après une licence en communication je me suis dit que je voulais me tourner vers l’environnement et la pédagogie, j’ai donc suivi la formation éco-interprète (que je recommande vivement !) avec le CPIE Bresse du Jura. C’est dans le cadre de cette formation que j’ai cherché un stage pratique et que je suis tombée sur une offre de Terre & Humanisme, qui cherchait un.e stagiaire pour concevoir un parcours pédagogique dans les jardins du Mas de Beaulieu. J’ai postulé, j’ai été prise, j’ai conçu le projet, ensuite j’ai présenté le projet à l’équipe, j’ai postulé en candidature spontanée en disant que pour réaliser ce projet il faudrait m’embaucher, l’équipe a réfléchi, a compté son budget, en a discuté… Bref, j’ai été embauchée ! 😁 J’ai eu beaucoup de chance que ça se déroule comme ça pour moi, et depuis je n’ai plus quitté l’Ardèche…

Qu’est ce qui te plaît dans ton métier / investissement ? 

Ce qui me plait, c’est d’avoir réussi à trouver un travail dans lequel je peux concilier mes compétences premières (la com’) avec cette envie de travailler pour une cause juste, qui me parle (l’écologie, l’environnement, et la pédagogie). Je travaille dans un cadre magique, le Mas de Beaulieu, où tous les matins ou presque, je suis émerveillée par le paysage, le calme et la vue depuis la terrasse !
J’adore l’équipe, on s’entend toutes et tous super bien, il y a une belle cohésion.
On a beaucoup d’autonomie dans nos missions, grâce au fonctionnement en gouvernance partagée, et je trouve que c’est une expérience qui peut être déstabilisante au début car on se retrouve un peu seul.e à devoir gérer les choses, mais qui est à la fois très enrichissante avec du recul, car ça nous apprend aussi à trancher, à se faire confiance, à assumer ses décisions, à proposer des choses aux collègues etc… Je pense que ça « booste » notre efficacité et que ça améliore les relations dans l’équipe, car on essaye de se faire confiance entre nous le plus possible ! Et on peut dire que globalement, ça roule, même si bien sûr comme partout il peut y avoir des petits couacs de temps en temps…
Ce qui me plait aussi c’est tout le côté « humain » qu’on trouve ici : j’aime que ça brasse autant de monde, qu’on accueille plein de publics différents, des jeunes, des vieux, des citadins, des ruraux, des riches et des pauvres, des d’ici et des d’ailleurs… il y a beaucoup de joie de vivre, d’humour et de bienveillance entre tout le monde et ça crée une super ambiance !

Un moment pépite à nous raconter ? 

J’ai plusieurs moments pépites en fait… !
D’abord, la première AG que j’ai vécue ici. J’avais proposé de « prendre en main » l’organisation de l’évènement, de coordonner un peu tout ça pour fluidifier les choses car ça avait l’air d’être un casse-tête et une source de stress pour l’équipe. Après quelques coups de pression, finalement le jour-J, lorsque la journée était terminée et que j’avais arrêté de courir partout, que les gens avaient l’air heureux devant le concert sous le chapiteau, j’ai été très émue et fière aussi, de me dire que j’y étais quand même pour quelque chose si tous les collègues et tous les bénévoles sur l’évènement étaient là en train de s’amuser ensemble ! C’était beau !

Un autre moment, c’était l’an dernier, à la fête de fin d’année des Animateurs en agroécologie, quand Clément et Fred (les deux jardiniers) ont fait un spectacle complètement débile mais tellement drôle, où ils étaient « déguisés » en cliché du jardinier/agriculteur (bretelles, chemise à carreaux et bottes en caoutchouc), et où ils ont fait un karaoké affreusement faux et moche, sur des chansons qui ne parlaient que de jardin… avec un tracteur en fond d’écran. C’était évidemment du 36ème degré d’humour. Je pense que beaucoup de gens dans la salle ne savaient pas s’ils devaient rire ou pleurer, mais personnellement, j’ai vraiment pleuré de rire pendant 45 minutes !!

Et si tu étais un végétal ? ( et pourquoi ce végétal ? )

Alors là aussi, j’hésite entre deux. Donc je vais dire les deux 😉
Je serais d’abord un lierre, parce que je trouve cette plante assez dingue, elle a quelque chose de féérique, elle grimpe partout, elle s’installe sans demander, elle s’accroche aux arbres, aux murs, elle a l’air forte et costaude et j’adore les nervures de ses feuilles…

Sinon je serais un saule pleureur… parce que je pleure beaucoup (pour de vrai !).
Et parce que j’ai toujours rêvé d’habiter une maison avec un saule pleureur au fond du jardin… c’est tellement beau ces branches qui retombent vers le bas en créant une « bulle » ou une cabane autour du tronc…

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