Phillipe Dubray – dit Géo – Responsable bâti

 

Bonjour, est-ce que tu peux te présenter ?

Bonjour, je m’appelle Philippe, mais tout le monde me connaît sous le nom de Géo !

Çela fait cinq ans que je travaille à Terre & Humanisme et je travaille au bâti.

En quoi consiste ton rôle au sein de l’association ?

Le bâti englobe tout ce qui est construction, gros chantier, bâtiment par exemple ou de nouveaux locaux, mais aussi tout ce qui est aménagement, mise aux normes et sécurité.

Je travaille à temps partiel par choix. Je pourrais travailler à temps plein, puisque l’on peut toujours consacrer plus de temps à quelque chose, il y a toujours des besoins. Mais dans le même temps, le pôle Bâti est un pôle qui ne fait que des dépenses, économiquement, être à temps partiel se justifie aussi. Mais c’est surtout un vrai choix personnel.

Dans ma vie personnelle, mais aussi à Terre & Humanisme, je tiens à utiliser le plus possible des matériaux de récupération, pour limiter les dépenses, mais surtout pour limiter les déchets ! Recycler, ça fait vraiment parti de la sobriété heureuse, utiliser ce que l’on possède déjà, adapter les choses. Évidemment, il ne faut pas que ça devienne trop lourd non plus, si tu passes une semaine à faire une chose qui coûte 5€, ce n’est pas rentable. Il faut avoir du bon sens aussi.

Comment as-tu découvert Terre & Humanisme ?

Cela fait 25 ans que j’habite en Ardèche, et c’est Terre & Humanisme qui est venu me solliciter. Je connaissais quelques salariés de l’extérieur, et on m’a proposé ce poste.

Au départ, j’ai une formation de mécanicien, et je suis venu à la rénovation par hasard, quand j’ai dû rénover ma propre maison en Ardèche. J’ai appris sur le tas, il est facile aujourd’hui de s’informer sur internet, et ensuite il faut juste se lancer, essayer de faire les choses, les mettre en œuvre à sa façon, et voir le résultat.

Qu’est ce qui te plaît dans ton métier ?

C’est très diversifié, il y a toujours du mouvement, de la nouveauté, c’est pas figé, y’a de la vie ! Il n’y a pas de monotonie, ni dans l’équipe, ni dans les chantiers. Je travaille en fonction des urgences, mais je suis aussi force de proposition et je vois ensuite avec l’équipe, pour que l’on s’approprie les projets ensemble. J’ai plein de projets d’agrandissement, d’aménagements en tête ! Mais il faut prendre le temps.

Par exemple, j’aimerais qu’on avance plus dans les énergies renouvelables, on a déjà l’eau chaude solaire pour la cuisine, mais j’aimerais qu’on l’installe aussi pour les douches. J’aimerais aussi que l’on installe des panneaux photovoltaïques, c’est en cours de réflexion aussi. On a un beau potentiel à exploiter sur le volet des énergies. Mais je m’intéresse à beaucoup d’autres domaines, la mécanique, la construction, l’électricité, l’habitat léger, etc, etc !

Un moment pépite à nous raconter ?

J’aime beaucoup les événements que l’on organise. Comme les 25 ans de l’association en 2019, c’était très sympa. On rencontre les habitants locaux, et j’avais fait une démonstration de pressoir à raisin, avec du raisin à cueillir que j’avais acheté et un vrai pressoir, c’était super !

Et si tu étais un végétal ? 

Je ne me représente pas trop en végétal, à vrai dire !

Comme tu es du bâti, on peut s’adapter.. Et si tu étais un outil ?

Un outil oui, pourquoi pas ! Je choisirais un couteau suisse, c’est polyvalent, ça tient dans une poche, ça sert à tout !