Le Burkina a été secoué politiquement et médiatiquement ces derniers mois. Un nouveau coup d’État a porté le capitaine Ibrahim TRAORE au pouvoir ; la population attend un changement dans la lutte contre les groupes armés d’opposition.

L’équipe de l’AIDMR a tout de même réussi à poursuivre jusqu’au bout l’atelier d’autodiagnostic sur les « 5 autonomies » malgré les perturbations liées au coup d’État. Les consultants et l’équipe ont su s’adapter : la restitution de ce bel exercice a pu se tenir les 7 et 8 octobre derniers ; avec la chargée de projet Burkina Faso en distanciel, confinée depuis sa maison à Ouagadougou.
Bravo à eux pour leur flexibilité et leur persévérance.

Les 13 et 14 octobre, à la veille des « Assises Nationales » devant trancher à qui reviendrait la présidence du Burkina Faso, les membres du Réseau Burkinabè des Initiatives Agroécologiques (RBIA) se sont réunis pour planifier le prochain et dernier suivi des animateurs endogènes du projet Agroécologie pour la Souveraineté Alimentaire et l’Adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest – phase II (PASAAO II), porté par T&H et ses partenaires depuis mars 2020. Sur 114 animateurs, 100 seront suivis entre fin octobre et mi-décembre. Là encore les partenaires/évaluateurs du RBIA font preuve de résilience : ils sont 8 à s’être répartis les 100 animateurs sur les 13 provinces du Burkina Faso, dont 5 sont des animateurs endogènes exemplaires. Le RBIA s’appuie sur ses animateurs endogènes formés en agroécologie et leur connaissance de leurs zones respectives pour continuer ces suivis qui s’avèrent de plus en plus difficiles avec le contexte sécuritaire actuel que connait le pays. Ce furent deux jours d’échanges autour de la méthodologie, la budgétisation des suivis et la préparation des fiches-outils.

Enfin, en ce mois de novembre commence l’évaluation finale du projet PASAAO II – qui se clôturera en février 2023 – et des ateliers de construction de la troisième phrase de projet. Cette phase sera une dernière ligne droite axée sur la poursuite de la professionnalisation et autonomisation de nos partenaires,  l’appui à de nouvelles initiatives de diffusion de l’agroécologie sur de nouveaux territoires et la dynamisation des réseaux burkinabè et togolais des acteurs de l’agroécologie et des dynamiques collectives pour améliorer les modèles de diffusion.

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