Emmanuelle Patetsos, coordinatrice du pôle Solidarité Internationale

Est-ce-que tu peux te présenter ?

Je m’appelle Emmanuelle, je suis à Terre & Humanisme depuis avril 2017. J’ai été initialement recrutée au poste de chargée du suivi des financements et partenariats du pôle de la Solidarité Internationale et depuis septembre 2017 j’assume la coordination du pôle.

En quoi cela consiste ?

J’accompagne l’équipe du pôle sur l’identification, le suivi, et la mise en œuvre des projets avec nos partenaires sur le pourtour méditerranéen et l’Afrique de l’ouest. J’ai plutôt un appui méthodologique, institutionnel et financier. J’essaye d’accompagner la transversalité, de faciliter les échanges, entre les partenaires et entre mes collègues. J’encourage la capitalisation de nos actions, que je valorise auprès des acteurs engagés dans l’agroécologie en France et ailleurs. Je fais aussi de la veille sur des innovations techniques et de la méthodologie, pour alimenter l’équipe. Je continue d’aller sur le terrain, auprès de nos partenaires locaux, 2 à 3 fois par an pour garder le contact avec la réalité locale, et je fais régulièrement des séjours sur Paris, pour les relations institutionnelles avec nos partenaires financiers, stratégiques et techniques.

Comment as-tu découvert Terre & Humanisme ?

Avant d’être recrutée à Terre & Humanisme, j’ai été responsable de projet sur le terrain pendant quinze ans, en Afrique essentiellement. J’ai découvert l’agroécologie il y a une dizaine d’années, et j’ai passé mes six dernières années au Mozambique dans le développement de filières agroécologiques. Après toutes ces années à barouder, j’ai eu envie de rentrer en France, et c’était évident pour moi de poursuivre mon investissement dans la Solidarité Internationale avec une empreinte forte en agroécologie. Un poste à Terre & Humanisme, c’était oui, évidemment !

Qu’est ce qui te plaît dans ton métier ?

J’aime la posture de Terre & Humanisme auprès des partenaires locaux, à savoir, être en soutien à leurs initiatives, leurs projets et les accompagner dans la durée. J’aime mettre mon expérience à leur service, en cherchant à comprendre les difficultés pour trouver ensemble les solutions. J’aime les voir grandir, se professionnaliser, évoluer dans leurs stratégies, et je suis admirative de leur engagement. Ce sont souvent au départ des petites associations de bénévoles qui grâce à leur volonté et leurs ambitions deviennent des acteurs incontournables de l’agroécologie. J’apprécie aussi la diversité qu’offre ce métier : diversité des thématiques : semences paysannes, circuits-courts ou certifications ;  la diversité des territoires : Maghreb, Proche-Orient ou Afrique de l’Ouest ; la diversité des publics : jeunes, femmes, paysans ou consommateurs. Bref, on s’intéresse à tout grâce à l’agroécologie !

Est-ce que tu as un moment pépite à nous raconter ?

La première pépite c’est quinze jours après mon arrivée, il y a eu l’Assemblée Générale de l’association, mes collègues de pôle étaient absents et je me suis retrouvée à représenter le pôle Solidarité Internationale devant nos adhérents et le Conseil d’Administration. Je ne me sentais pas très légitime, cela faisait seulement quinze jours que j’étais là ! Mais j’ai eu un super accueil, les personnes présentes ont été très encourageantes, je me suis sentie soutenue et à ma place.

Au niveau de la Solidarité Internationale, on a organisé un voyage d’échanges au Maroc, toute l’équipe du pôle et tous nos partenaires Ouest-Africains et Marocains étaient présents, c’était un très beau moment ! J’ai aussi participé aux deux sessions de formations d’Animateurs en Agroécologie du Pourtour Méditerranéen, au Maroc et au Liban. Il y a une dynamique dans ce groupe qui est vraiment chouette, il y a une effervescence incroyable entre eux ! Les deux fois j’ai adoré être avec eux, partager la vie du groupe, je me suis sentie animatrice en formation, comme eux.

Et si tu étais un végétal ?

Je serais un jasmin. J’aime beaucoup cette plante grimpante aux petites fleurs blanches délicates mais au parfum puissant. Le thé vert au jasmin, c’est mon breuvage quotidien !